La capoeira, un art martial brésilien

La capoeira, un art martial brésilien

La capoeira provient d’un mélange d’art martial et de danse de culture afro-brésilien. Au 16ème siècle jusqu’au 19ème siècle, près de 4 millions d’africains furent emmenés au Brésil par les colonisateurs portugais pour travailler comme esclave.

La capoeira entre la danse et art martial

Au début, la Capoeira est réservée au sexe masculin. Elle a été créée par les africains déportés en Brésil, exprimant leur révolte contre l’esclavagiste qu’ils endurent à cette époque et en même temps,  était un apprentissage de mouvements de combat. La Capoeira parait inoffensive du point de vue que ce n’était qu’une danse. En 1988 le Brésil abolit l’esclavage après avoir obtenu l’indépendance en 1822 mais la capoeira ne sera légalisée qu’en 1937 étant considérée comme du gangstérisme. En 1952, le président Vegas l’avait déclarée comme du « véritable sport national ».

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La capoeira n’est pas pareil aux autres arts martiaux de telle sorte qu’elle a un côté ludique et souvent acrobatique. Les pieds sont les plus sollicités pendant la danse ainsi que d’autres parties du corps comme les mains, la tête, les genoux et les coudes. La capoeira est jouée ou luttée à des vitesses différentes et à des niveaux du sol différents, elle est souvent accompagnée par des instruments de musique, des chants et des frappements des mains.

La « Roda » le cœur de la capoeira

Ceux qui veulent participer à la capoeira ou les capoeiristes forment un cercle autour des joueurs pendant les confrontations appelées « jogos » ou jeux. La  ronde s’appelle la Roda et c’est  la principale caractéristique de la capoeira.
La Roda contribue à la mise en scène de tous les aspects de la capoeira, son côté martial avec ses combats et ses côtés artistiques avec les « floreis » ou acrobaties et la musique, les chants et les instruments spéciaux.

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La Roda  cerne l’espace où les joueurs exécutent leurs prestations et crée une ambiance festive et chaleureuse par ses chants et ses rythmes brésiliens, elle donne aussi de l’énergie aux capoeiristes qui se battent au centre du cercle.